A cette âge sage ou la sève et plein dun feu qui couvre mon coeur IX. Si la probité a un tel ascendant sur nous, quelle se fasse aimer même dans ceux que nous navons jamais vus, et, ce qui est encore plus fort, dans nos propres ennemis, quy a-t-il détonnant quun homme se sente ému lorsquil découvre la bonté et la vertu dans celui dont il peut faire son ami? Lamitié toutefois se fortifie par les services rendus, par les preuves de zèle, par lhabitude enfin ; et tout cela, joint à ce premier mouvement sympathique, produit une bienveillance admirable et lattachement le plus profond. Ceux qui prétendent que ce sentiment si pur dérive de notre faiblesse et du désir de trouver dans un ami les ressources qui nous manquent, lui donnent une origine, si jose le dire, bien ignoble, puisquils le font naître de lindigence et de la misère. Sil en était ainsi, plus un homme se sentirait faible, plus il serait propre à lamitié : ce qui est bien loin dêtre vrai. Au contraire, ceux qui sentent le mieux leurs forces, qui, par leur sagesse et leur vertu, trouvent en eux-mêmes toutes leurs ressources, et nont besoin de personne, ceux-là excellent à contracter et à cultiver une amitié. Quel besoin avait de moi lAfricain? Aucun, sans doute, et je navais pas plus besoin de lui : mais je laimai, parce que jadmirais sa vertu ; et il maima, par la bonne opinion peut-être quil avait de mon caractère. Lhabitude augmenta, depuis, cette bienveillance mutuelle. Mais quoique nous ayons trouvé de grands avantages dans notre amitié, ce nest nullement cet espoir qui la fit naître. Lorsquon est bienfaisant et libéral, ce nest pas pour quon le soit à notre égard ; faire le bien nest pas prêter à usure, cest suivre un penchant naturel : ainsi nous cherchons dans lamitié, non pas lespérance de quelque profit, mais ce qui vient delle-même, lavantage daimer et dêtre aimé. Ce nest pas ainsi que raisonnent ceux qui, comme les bêtes, rapportent tout aux plaisirs des sens ; et je nen suis pas étonné. Ces hommes-là ne peuvent rien concevoir délevé, de magnifique, de divin, puisquils ont rabaissé toutes leurs pensées à un objet si honteux et si méprisable. Ici donc nous ne devons pas même nous occuper deux ; mais pénétrons-nous bien de cette vérité, que cest la nature qui fait naître le besoin de saimer, la bienveillance mutuelle, sur les fondements de la probité. Lhomme qui sest une fois voué au culte de lamitié, met tous ses soins et toute son application à se rapprocher de celui quil a commencé de chérir, à jouir de sa société, à lui inspirer une affection égale à la sienne et il se sent plus de penchant à lui rendre quà réclamer des services. Il sétablit ainsi entre eux un combat de générosité. Cest de cette manière que lamitié procure, en effet, les avantages les plus précieux, quoiquelle nait pas dautre origine que la nature même, origine plus noble et plus pure que ne le serait la faiblesse. Si lintérêt formait le nœud de lamitié, lintérêt, venant à changer, ne pourrait manquer de le rompre. Mais la nature ne pouvant changer, la véritable amitié est éternelle. Vous voyez par là quelle est son origine : auriez-vous quelque chose à dire? Quand tous les quatre se retrouvent autour dune table pour dîner, leur vie va prendre un tournant décisif. Où, comme un œil sanglant qui palpite et qui bouge, Et jaimerais vraiment vous faire voir quaucun jour se ressemble. Chaque nuit a ses histoires damour et de sang Georgio Source: Svetlana et Maïakovski Bars piano bars, Soirées entre amis, Soirées en famille, Restaurants, Concerts, Théâtre, Cinéma Qui me parlait ma grandmère, lorsque jétais enfant, en un temps de guerre, Il est ancré en mon coeur et marrange à taimer, broyant ma vie insipide, vaste chagrin. Jaimerais qutu mexpliques pourquoi tu perds ton temps à plaire aux autres, pourtant les autres ne tplaisent même pas, pourquoi ne passes-tu pas à autre chose? Dinos Source: Coco Lamour est aveugle ne choisit pas, lamour na pas de prix! Ma vie est une énigme pour moi, plein de tourment, La couronne, et son cœur, meurtri comme une pêche, Près dun ruisseau sans eau la bête ouvrant le bec Parmi les morceaux suivants, le plus caractérisé a déjà paru dans un des principaux recueils littéraires de Paris, où il na été considéré, du moins par les gens desprit, que pour ce quil est véritablement : le pastiche des raisonnements de lignorance et de la fureur. Fidèle à son douloureux programme, lauteur des Fleurs du mal a dû, en parfait comédien, façonner son esprit à tous les sophismes, comme à toutes les corruptions. Cette déclaration candide nempêchera pas sans doute les critiques honnêtes de le ranger parmi les théologiens de la populace, et de laccuser davoir regretté pour notre Sauveur Jésus-Christ, pour la Victime éternelle et volontaire, le rôle dun conquérant, dun Attila égalitaire et dévastateur. Plus dun adressera sans doute au ciel les actions de grâces habituelles du Pharisien : Merci, mon Dieu, qui nayez pas permis que je fusse semblable à ce poëte infâme! En une éruption de temps nous posséderons lextase et le sublime. .