Damour, il sagit dadmiration. La répétition de tant et loxymore entre peu et certaines notions. Commençons tout dabord par définir le mouvement surréaliste. Le surréalisme Sa main tremble., Cest pourquoi il tremble ; p. 133 ajoute-t-il, et cest à ce déchiffrage quil Résumons. Un vieillard, qui se confond à un oiseau nourricier, donneur de sauterelles, qui ne sont pas sans évoquer immédiatement celles du Grand Masturbateur de Salvador Dali, qui ne manquera pas dépingler, lui, le grand inventeur de la méthode paranoïa-critique, la folie perverse du Pape Breton à gauche de linsecte dalinien, un couple ectoplasmique de sucube et dincube permet de préciser la nature du fantasme de pénétration bucale bretonnien : un buste de femme visiblement agenouillée fait face à un bas-ventre dhomme stylisé visiblement debout et nu. Résumons encore : Breton régressant à létat de jeune oison que lhystérie gave de force avec des images et des sensations le ramenant au stade bucal et anal. Lanalité lenvahissant par la bouche, jusquà létouffer. nécessaire pour lêtre humain est le changement, la métamorphose, le refus de La disposition typographique est bien différente : le poéme en prose occupe tout lespace de la ligne. Il nest structuré ni en strophes ni en vers et la page laisse apparaître beaucoup moins de blanc. Fantôme est puni pour ses fautes, mais dont il retient une vague idée de réincarnation ; noter le rythme ternaire l Nadja?. Le lecteur est ainsi obligé de se demander : Suis-jen train dassister à un sur La page des lettres de lacadémie de Versailles même. La narration souvre sur le souvenir, raconté au passé simple, de la fleur des douverture, qui pose les questions auxquelles le livre est Breton avec Nadja, femme que lon pourrait voir comme onirique mais pourtant bien réelle. Le la page 137 : pour vous je ne serai rien, ou quune trace. La photo est ajoutée dans comme le mouvement du rêve et de lirrationnel, le surréalisme est en premier lieu un Par avance, Breton définit lobjet réel de son livre, ce qui permet de mesurer que Nadja nen sera jamais quune illustration, relevant des travaux pratiques surréalistes : Je nai dessein de relater, en marge du récit que je vais entreprendre, que les épisodes les plus marquants de ma vie telle que je peux la concevoir hors de son plan organique, soit dans la mesure où elle est livrée aux hasards, au plus petit comme au plus grand, où regimbant contre lidée commune que je men fais, elle mintroduit dans un monde comme défendu qui p. 19 est celui des rapprochements soudains, des pétrifiantes coïncidences, des réflexes primant tout autre essor du mental, des accords plaqués comme au piano, des éclairs qui feraient voir, mais alors voir, sils nétaient encore plus rapides que les autres. Je me découvre d invraisemblables complicités, qui me convainquent de mon illusion toutes les fois que je me crois seul à la barre du navire P. 20 faits-glissades faits-précipices p 21. Sensations électives dont la part dincommunicabilité même est source de plaisirs inégalables. Quon nattende pas de moi le compte global de ce quil ma été donné déprouver dans ce domaine. Je me bornerai ici à me souvenir sans effort de ce qui, ne répondant à aucune démarche de ma part, mest quelquefois advenu, de ce qui me donne, marrivant par des voies insoupçonnables, la mesure de la grâce ou de la disgrâce particulières dont je suis lobjet ; jen parlerai sans ordre préétabli, et selon le p. 22 caprice de lheure qui laisse surnager ce qui surnage P. 19-24, passim. Olivier Cohen, Caterina Sensone, Alessandro Tota, Nadja Partenariat : Association One-One, Théâtre Cinéma Scène nationale Grand Narbonne, Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie rencontre de Breton avec Nadja. Cette partie ne nous propose que des faits bruts sans analyses ou appartenant au genre du feuilleton et du théâtre du Boulevard : le Les rencontres littéraires de Bruxelles reprendront en octobre 2020. Jai désigné Thierry-Marie Delaunois pour les mener. Il en assurera également les chroniques. .