Sa beauté et sa parure l. 7; difficile de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement. Ligne 17 et 18. Voir Alain Niderst, M me de Lafayette : Romans et nouvelles, éd. Garnier, 1970, p. Xxxviii, introduction. Son roman, la Princesse de Clèves édité en 1678 est aujourdhui considérée comme le premier roman danalyse, aussi appelé roman psychologique. En effet, lauteur met laccent sur les pensées et les sentiments des personnages. Lintrigue se déroule à la cour du roi Henri II soit un siècle avant la rédaction, tous les personnages sont issus de la noblesse et ont réellement existé, excepté le personnage principal. Un article paru au printemps 1978 dans lhebdomadaire Les Nouvelles littéraires, à loccasion du tricentenaire de La Princesse de Clèves Comme je ne suis pas sûre que vous ayez eu accès au message que je vous ai envoyé par pronote, ni que vous ayez eu accès au cahier de textes pronote que je remplis au fur-et-à mesure pour rythmer le travail, je mets ici aussi une grande partie des ressources que je vous envoie par ailleurs. Cette scission de la substance simple du sujet affecte diversement les deux personnages. Nemours est par excellence le personnage qui comble le manque à être entre son être propre et son être pour les autres : il est un personnage entièrement fait de réputation et qui se montre, perpétuellement, à la hauteur de celle-ci. Ainsi est-ce sur sa seule réputation que la reine dAngleterre nourrit, sans lavoir jamais rencontré, le projet de lépouser et le roi de France ne doute pas que la chose soit possible. Ces discussions sur laffaire dAngleterre précèdent immédiatement la scène du bal et rendent présente pour le lecteur la différence qui existe, en la matière, entre Mme de Clèves et son cavalier. Dialogues improvisés autour des grands faits qui ont marqué une époque, ces trois.. Isabelle Rambaud, La princesse de Clèves et son château, Étrépilly,, 2006, 141 p. La Princesse de Clèves-Mme de La Fayette-Le bal du louvre Notez cette citation :-Note moyenne : 4.575 sur 477 votes 9Il faut pourtant que le sentiment amoureux sinsinue dans ce système fermé et parvienne, étouffé et grandi par la contrariété, à la connaissance des protagonistes. Cest à quoi travaillent implacablement les rebondissements de lintrigue. Le non-dit, la bévue, le quiproquo deviennent les conducteurs efficaces et obscurs de lamour. Deux personnes, de lextérieur, percent le secret : le chevalier de Guise 313, qui doit sa clairvoyance à lamour sans espoir quil éprouve pour lhéroïne, témoin dangereux quune mort précoce permet opportunément déliminer 323 ; Mme de Chartres, la mère, brusquement saisie elle aussi dun mal fatal, qui sur son lit de mort met sa fille en garde contre le précipice où elle craint de la voir tomber 287. Au reste, seuls les deux principaux protagonistes savent. Non, ils sen doutent. Ils en viennent même par moments, proies de la jalousie, à douter…..A lopposé de la première rencontre de Mlle de Chartres et de M. De Clèves, qui fut, somme toute, une rencontre tout à fait banale, Mme de Lafayette a tout fait pour donner à la première rencontre de Mme de Clèves et de M. De Nemours un caractère tout à fait exceptionnel. Ce caractère tient dabord au cadre et aux circonstances dans lesquels ils se rencontrent : un grand bal donné au Louvre pour les fiançailles dune princesse royale. Mais il tient surtout à la situation particulièrement insolite dans laquelle se trouvent les deux personnages. Ils sont les seuls à ne pas se connaître dans une assemblée où tout le monde se connaît et où tout le monde les connaît, et dont ils sont lun et lautre les deux personnes les plus remarquables par leur beauté qui surpasse celle de tous les autres. Qui plus est, M. De Nemours nétant arrivé qualors que le bal avait déjà commencé et le roi ayant dit à Mme de Clèves de danser avec celui qui arrivait, ils vont se trouver en train de danser ensemble, sans avoir été présentés lun à lautre. Et, bien sûr, un fait si exceptionnel ne saurait passer inaperçu. Le roi et les reines, et sans doute beaucoup dautres avec eux, ne manquent pas de le remarquer et de deviner quils se sont reconnus sans sêtre jamais vus. Ils vont vouloir le vérifier et, pour ce faire, les soumettre à un petit interrogatoire qui a pour premier effet dattirer leur attention, et celle de lassistance, sur le caractère si singulier de ce qui leur est arrivé. Et la réflexion que le chevalier de Guise ne va pas pouvoir sempêcher de faire à Mme de Clèves et à laquelle, nen doutons pas, celle-ci ne pourra sempêcher de repenser les jours suivants, contribuera à renforcer encore le sentiment confus qui sest insinué en elle davoir rencontré en M. De Nemours lhomme qui était fait pour elle et pour lequel elle était faite. I-Un portrait dexception inspirée du roman héroïque Dans ces pages, nous assistons à une certaine libération des sentiments et de la parole : la princesse exprime franchement sa jalousie, puis sa joie complice partagée avec Nemours. Le conflit persiste toutefois : elle croit le résoudre en séloignant à la campagne mais, contradiction flagrante, voilà la terrible scène de laveu. Après lépouvante vient la tristesse et, pour la désespérer davantage, la supposée trahison du prince à laquelle elle réagit par une violente colère. ARCHIVES-LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCOIS MITTERRAND A LONDRES LORS DE LA SIGNATURE D UN AC AGENCE BESTIMAGE .